Développement durable : comment Danone transforme le monde de l’intérieur

En 1972, alors PDG de Danone, Antoine Riboud déclarait : « Dirigeons notre entreprise avec cœur et intelligence ».

Dans ce discours avant-gardiste, inspiré par le mouvement de protestation sociale en France, Riboud engageait Danone à conjuguer progrès social et succès commercial.

Selon Mathias Vicherat, Secrétaire Général chez Danone, même 50 ans plus tard, ce principe continue de guider la multinationale de l’agroalimentaire :

« Il n’a pas toujours été évident de faire cohabiter les ambitions du développement durable et les priorités économiques, mais c’est pourtant très ancré chez Danone. »
Mathias VicheratSecrétaire Général chez Danone

Pour orchestrer cette combinaison, Vicherat est chargé d'intégrer - plutôt que de diriger – les opérations de l'entreprise en matière de durabilité. "L'idée est de placer notre stratégie de durabilité au cœur du processus de production", explique-t-il. "Si la durabilité n'appartient qu'à la société, ce n'est pas suffisant - elle doit exister au cœur de l'entreprise et de ses marques."

Pour cette raison, Danone fait le choix de ne pas avoir de responsable du développement durable au sommet de l'entreprise ; il n'y a pas de directeur de la responsabilité sociale de l'entreprise (RSE), par exemple. Au lieu de cela, Danone fixe des objectifs ambitieux en matière de développement durable, fait clairement savoir que tous ses collaborateurs sont responsables de leur réalisation et rend compte de ses avancées en la matière.

Une stratégie ambitieuse pour des résultats visibles

L'un de ces objectifs est d'obtenir la certification B Corp à 100 % d'ici 2025. Danone deviendrait ainsi la première multinationale à atteindre ce niveau de performance sociale et environnementale, de transparence publique et de responsabilité juridique dans l'ensemble de ses activités, et non plus uniquement dans ses filiales.

Une autre initiative consiste à mettre en place le cadre juridique du projet Entreprise à Mission. Danone a été la première société cotée à choisir ce modèle, qui a été adopté en France par la Loi de 2019 pour définir les entreprises dont les objectifs sociaux et environnementaux sont alignés à leurs finalités.

Mais ces ambitions doivent amener à des résultats visibles – alors, est-ce bien le cas ? « Nous figurons parmi les six entreprises les plus performantes au monde en matière d’émissions de carbone, en 2020 et en 2021, dans le cadre du Carbon Disclosure Project » affirme Vicherat. « Et nous le faisons au Niveau 3 [l’évaluation la plus poussée en matière d’impact carbone d’une entreprise], qui intègre l’ensemble de notre chaine de valeurs ». 

Parlons également du Danone Ecosystem Fund, qui accompagne des projets de sociétés inclusives dans le monde, et le Danone Communities, qui investit dans des projets sociaux qui permettent de répondre aux objectifs de développement durable des Nations Unies, à savoir la lutte contre la faim dans le monde et l’accès à l’eau potable et aux structures sanitaires. « Business for Inclusive Growth » (B4IG), un regroupement de 40 entreprises engagées dans la lutte contre les inégalités et le soutien pour une croissance inclusive, a été créé par l‘OCDE et lancé lors du Sommet du G7 à Biarritz en Aout 2019. Plus récemment, Danone s’est également engagé auprès d’autres multinationales telles que Sodexo, BNP Paribas, L'Oréal et bien d’autres encore, pour soutenir l'inclusion sociale alors que les entreprises - et les communautés - se relèvent de la pandémie mondiale.

La RSE offre un avantage concurrentiel

Il est capital de viser de nouvelles ambitions et d'affiner la stratégie en ce sens. Un demi-siècle après qu'Antoine Riboud ait fixé son double cap pour Danone, les concurrents du groupe s’intéressent eux aussi désormais au développement durable - et les enjeux sont de plus en plus élevés.

« Je pense qu'avec la crise de la Covid, le consommateur exige de plus en plus que les entreprises aient un impact positif » explique M. Vicherat. « L'étude d'Edelman montre que plus de 80 % des consommateurs souhaitent que leurs marques préférées soient plus actives ».

De plus, les consommateurs ne sont pas les seuls acteurs à s’intéresser à la valeur sociale. « Si nous voulons recruter ls meilleurs candidats, un projet comme Entreprise à Mission est extrêmement important » ajoute Vicherat. « Dans les écoles de commerce, les étudiants ne pensent pas qu’à leurs futurs salaires – ils accordant également de l’importance à l’impact de l’entreprise pour laquelle ils vont travailler ».

Ce sont donc ces impératifs qui poussent Danone à bâtir sur les premières pierres posées dans les années 70 par le PDG de l’époque, avec une projection sociale et une stratégie commerciale inextricablement liées. « Ceci est non-négociable » insiste Vicherat.

« La demande vient de l’entreprise, de ses salariés mais également de ses clients. »

Mathias VicheratSecrétaire Général chez Danone
« Nous devons faire preuve d’efficacité mais nous sommes convaincus qu’il s’agit du bon modèle pour notre groupe. »

Sodexo place la responsabilité d’entreprise au cœur de ses activités. Better Tomorrow 2025 guide nos opérations et oriente nos progrès sur les questions les plus importantes.

Cet article est un extrait d’Experience Next, la nouvelle campagne de Sodexo. Il est produit par Longitude, une société du Financial Times, en partenariat avec Sodexo.

Si vous souhaitez plus d’information sur les avantages du développement durable en entreprise, téléchargez notre dernier rapport.